Salle de presse Direction
Comment Symcor aide le Canada à se préparer au système bancaire ouvert
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Saba Shariff explique le rôle primordial que tient l'échange de données dans l'avenir du système bancaire ouvert au Canada.
À la fin du mois dernier, le Canada a franchi une nouvelle étape dans son long parcours vers l'adoption du système bancaire ouvert : le projet de loi C-69 du gouvernement fédéral a reçu la sanction royale, établissant officiellement dans la législation la mise en œuvre d'un cadre bancaire axé sur la clientèle.
Le système bancaire ouvert permettra aux Canadiens de contrôler et de partager leurs données financières avec des fournisseurs tiers et, en fin de compte, de bénéficier d'une gamme plus étendue de services financiers; mais il n'a pas encore été pleinement lancé au Canada. Alors que l'écosystème des services financiers attend avec impatience son arrivée, de nombreuses jeunes entreprises, des entreprises à grande échelle et des institutions financières de toutes tailles partout au pays ont passé les six dernières années à se préparer.
Au cœur du débat sur le système bancaire ouvert se trouvent les données et la manière dont elles peuvent être utilisées pour favoriser une concurrence et une innovation accrues au sein des services financiers. Pour que le Canada atteigne cet objectif, il est essentiel que les entreprises qui fournissent ou reçoivent ces données respectent les directives réglementaires, techniques, opérationnelles et de sécurité.
Voilà sur quoi Symcor se concentre. En tant qu'intermédiaire d'échange de données, Symcor facilite le partage sécurisé et efficace des données entre les banques et les fournisseurs tiers. Sa plateforme COR.CONNECT, conçue à la fois pour les fournisseurs de données comme les banques, et les destinataires de données comme les entreprises de technologie financière, permet l'échange sécurisé des données autorisé par l'utilisateur.
Alors que le Canada est proche d'adopter ce nouveau cadre, BetaKit s'est entretenu avec Saba Shariff, responsable en chef de la stratégie, des produits et de l'innovation chez Symcor, au sujet de l'état du système bancaire ouvert au Canada et du rôle que les intermédiaires peuvent jouer dans cet environnement.
Les questions et réponses suivantes ont été adaptées par souci de concision et de clarté.
Il semble que nous nous rapprochions de l'adoption du système bancaire ouvert ici au Canada. Quels sont les plus récents progrès accomplis qui vous réjouissent?
Le fait que le Canada dispose enfin de son propre cadre législatif pour le système bancaire ouvert me réjouit, car il s'agissait d'une première étape nécessaire.
Ce qui me plaît aussi, c'est que le Canada disposera d'une solution pour le système bancaire ouvert hybride conçue à la canadienne. C'est ce que nous voulons et c'est ce qui profitera en fin de compte aux consommateurs.
Il est également encourageant de voir que le secteur bouge déjà. Il peut s'agir de permettre un accès sécurisé aux données par le biais d'accords bilatéraux ou d'essayer de proposer des normes au gouvernement au moment de choisir une norme technique. Enfin, des entreprises comme Symcor, conscientes de l'arrivée du système bancaire ouvert, proposent des solutions prêtes à l'emploi qui peuvent aider les entreprises à se préparer et à échanger des données de manière plus sécurisée que ce qui se fait aujourd'hui.
Quels sont les risques encourus par tous s'il n'y a pas de système bancaire ouvert?
On estime qu'entre six et neuf millions de Canadiens partagent en grande partie leurs renseignements d'identification (leurs noms d'utilisateur, leurs mots de passe) avec des tiers, parce que la seule méthode d'accès à ces données à quelque échelle que ce soit à l'heure actuelle, c'est la capture de données d'écran. Vous pouvez imaginer qu'avec l'augmentation de la fraude, les risques qui en découlent sont importants et ne peuvent être ignorés.
Une étude de l'Association des banquiers canadiens a révélé que 87 % des Canadiens font confiance à leur banque pour conserver et stocker leurs renseignements personnels. Dans une autre étude, 74 % des Canadiens ont déclaré qu'ils avaient refusé de communiquer leurs renseignements personnels à une entreprise ou à une organisation en raison de doutes sur la protection de la vie privée.
En l'absence d'un système bancaire ouvert commun garantissant un consentement approprié et une utilisation contrôlée des données, celles-ci risquent d'être compromises. Elles peuvent être utilisées à des fins non souhaitées, ce qui n'est certainement pas ce que recherchent les Canadiens.
Les partisans du système bancaire ouvert vantent son potentiel à renforcer la concurrence et la collaboration dans les services financiers. Est-ce l'idée que vous avez du système bancaire ouvert?
Lorsqu'on parle de « concurrence » et de « collaboration », on pense peut-être qu'ils sont contradictoires, mais pour nous, ce sont en fait les deux faces d'une même pièce. Permettez-moi d'élaborer.
En ce qui concerne la concurrence, Symcor est avant tout un partisan et un fervent adepte du fait que la concurrence conduira à des cas pratiques performants, à l'innovation financière et à d'innombrables avantages pour les consommateurs.
En sa qualité d'intermédiaire dans les échanges de données, Symcor aide les organisations à se préparer au système bancaire ouvert. Nous sommes ouverts à ce que les entités autorisées appropriées soient en mesure d'accéder à ces données, si les critères d'accréditation définis par le gouvernement sont respectés. Pour nous, c'est primordial.
Le système bancaire ouvert ne va pas évoluer avec seulement un ou deux acteurs. Le fait que les données soient disponibles d'une manière beaucoup plus sûre et efficace favorisera une plus grande concurrence, ce qui donnera lieu à des cas pratiques novateurs.
L'autre face, c'est la collaboration. Dans les autres pays où le système bancaire ouvert a été mis en œuvre, l'étape de préparation a manqué de collaboration. En fait, elle a été imposée par des lois et des réglementations, des calendriers contraignants, des normes très strictes. Et lorsqu'il s'agit d'une initiative de conformité, ce n'est généralement pas la meilleure approche. Il n'y a pas d'avantage concurrentiel à être plus conforme que la prochaine organisation. C'est pourquoi les organisations qui collaborent pour se préparer au système bancaire ouvert nous aideront en fin de compte à le développer plus rapidement, plus efficacement et de manière plus rentable.
Quels sont les défis auxquels les banques et les entreprises de technologie financière sont confrontées alors qu'elles se préparent au système bancaire ouvert?
Pour les fournisseurs de données, il est difficile de s'y retrouver dans la masse d'informations disponibles au moment de créer des API conformément à des normes qui ne sont peut-être pas encore bien définies. De nombreuses entreprises tentent encore de répondre à des questions telles que : Quelles sont les règles? À qui peut-on fournir ces données? Quelles sont les applications en matière de responsabilité? Que se passe-t-il en cas de problème?
Si vous faites cavalier seul, vous devez également vous débrouiller seul, ce qui demande beaucoup de temps et d'efforts. D'après notre expérience, il faut compter entre 18 et 24 mois pour qu'une organisation soit prête. Nous pensons donc que le processus peut être simplifié et optimisé en recourant à des intermédiaires d'échange de données comme Symcor.
Pour les destinataires des données, il s'agit d'évoluer par rapport à ce qu'ils font aujourd'hui – c'est-à-dire, exploiter des agrégateurs et la capture de données d'écran pour accéder aux données –, pour obtenir ces données d'une manière beaucoup plus rationalisée et sécurisée.
Sans le système bancaire ouvert, les entreprises de technologie financière sont aujourd'hui confrontées à de nombreux problèmes, et beaucoup d'entre elles nous confient qu'elles ne peuvent pas mettre sur le marché des produits innovants parce que les données ne sont pas disponibles de manière uniforme, sûre et évolutive.
Comment Symcor se prépare-t-elle au système bancaire ouvert?
Depuis plus de 25 ans, Symcor fournit des services technologiques de confiance dans les domaines des paiements, de la sécurité et des données. Notre plateforme COR.CONNECT nous permet de soutenir le système bancaire ouvert en offrant un accès sécurisé et rationalisé aux fournisseurs de données et aux destinataires de données.
Ainsi, si vous êtes une entreprise de technologie financière ou une institution financière, notre plateforme réduit au minimum l'effort de travail opérationnel et technique nécessaire pour exploiter les données du système bancaire ouvert et en tirer parti de manière rentable et sécurisée.
Nous avons également conçu notre solution en appliquant le principe de la protection des données dès la conception. Cette approche garantit que nous agissons toujours dans les limites de la réglementation, et selon les attentes des consommateurs du point de vue du consentement et de la confidentialité de la part de leurs fournisseurs.
En fin de compte, nous aidons les organisations à épargner temps et argent associés au risque de se lancer seules dans le système bancaire ouvert. Elles peuvent ainsi se concentrer sur ce qu'elles font le mieux, c'est-à-dire servir leurs clients et mettre sur le marché des produits innovants.
Compte tenu des projets de législation déjà présentés, combien de temps reste-t-il avant que le système bancaire ouvert ne soit pleinement fonctionnel au Canada?
Les 12 à 18 prochains mois seront déterminants pour le Canada. Nous constaterons certains progrès, car certaines lignes directrices ont été fournies par le gouvernement, bien qu'il indique lui-même que la mise en œuvre complète aura lieu idéalement d'ici la fin de 2025.
Des organisations comme Symcor et d'autres acteurs de l'industrie travaillent ensemble pour soutenir et accélérer cette solution hybride « à la canadienne ».
Si vous êtes une banque, une entreprise de technologie financière ou si vous souhaitez simplement en savoir plus, communiquez avec Symcor sur la façon de vous lancer dans le système bancaire ouvert : Contactez-nous
